Le vol jusqu'à Buenos Aires n'avait pas été des plus court, bien au contraire. J'avais même fini par m'endormir sur mon siège. J'étais coincé entre un homme à fort ossature et une dame qui visiblement adorait le tricot. J'aurais pu voyager dans de meilleurs conditions, mais ici j'avais envie d'être comme tous le monde et de na pas avoir à bénéficier de l'argent de mon père. J'avais mes propres moyens et je m'en sortais très bien. Voyager comme tout le monde me permettait de voir les gens qui m'entouraient et de parfois les écouter, d'apprendre simplement à les connaître. Je n'étais pas spécialement connu à Buenos Aires, c'est en grande parti pour ça que je venais y prendre quelques vacances, de plus je mourrais d'envie de connaître la ville où ma mère était née. Je savais qu'ici je pourrais respirer un peu et vivre de façon normal. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans une ville comme celle-ci. Je fus ravi de pouvoir sortir de l'avion et du attendre un moment avoir d'avoir un taxi pour me conduire jusqu'en ville. J'avais qu'une toute petite valise et un sac ou mon ordinateur portable était rangé. J'y tenais plus qu'a ma valise miniature qui n'avait pas de grande valeur, du moins elle ne contenait que des vêtements, certes que j'avais payés cher, mais ce qui était vraiment important pour moi c'était l'ordinateur que j'avais dans un sac tenu dans mes mains. Je cherchais mon porte-monnaie m'étant arrêter devant ce qui devait être une boulangerie. J'avais faim et je savais exactement ce que j'allais acheter. Je ne fis pas attention à ma valise et entrais de la petite boutique de l'aéroport. Je commandais des gourmandises qui avaient l'air d'être au chocolat et fut ravi de pouvoir en manger un morceau avant de retourner dehors. C'est à ce moment là que je me rendis compte que ma petite valise avait disparut. Je levais les yeux au ciel et soupirais. Je commençais décidément bien mon séjour. Je n'aurais qu'a racheter des vêtements, ce n'était que du matériel. L'important était que j'avais toujours mon ordinateur portable et mon téléphone qui d'ailleurs sonnait sur un air du fantôme de l'opéra. Je décrochais ayant oublier que j'avais quelque chose dans la bouche et un drôle de son indescriptible sorti de ma bouche à la place de dire allô. C'était ma mère au téléphone. «Tu es encore entrain de manger !Mon chéri tu va finir par être malade à force de manger trop.» Je levais les yeux au ciel tout en sachant qu'elle ne me voyait pas et terminais le morceau dans ma bouche avant de lui répondre. «Je sais et oui je suis bien arrivé et non je n'ai rien oublier … ah ben si en fait … ma valise ….Je te laisse je dois trouver un hôtel.» Je raccrochais sans avoir attendu sa réponse. Elle me couvait encore comme ci j'avais quinze ans et finalement elle n'avait pas tord de le faire, je serais trop perdu si je ne l'avais pas au téléphone presque tous les jours.

J’avançais dans la rue cherchant un hôtel. N'importe quoi ferait l'affaire je voulais juste me poser. Les rues étaient très dynamique. Des musiciens jouaient un peu partout. Je n'avais jamais rien vu de tel et pourtant j'en avais fait des voyage. J'aimais ce côté dynamique et joyeux de cette ville. Je demandais à un passant, dans un Brésilien très mauvais ou je pouvais trouver un hôtel. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il me répondit et le remerciais quand même. Je n'avais jamais eu le sens de l'orientation et la langue d'ici était bien différente de mon l'anglais. Je me demandais comment j'allais m'en sortir. Je pris mon téléphone et allumais la connexion à internet. Je trouverais en cherchant sur le net, c'était ce que je m'étais dis jusqu'à ce que mon téléphone s'éteint, plus de batterie. J'étais vraiment maudit aujourd'hui. Il fallait vraiment que j'apprenne leur langue. Pour l'heure je marchais sans but réel essayant de trouver un endroit ou m’asseoir cinq minute. J’atterris ans un grand parc plutôt chaleureux et décidais de me poser là n'ayant pour l'instant pas envie de faire autre chose. Je me servis de ma sacoche ou mon ordinateur était rangé comme oreiller et m'allongeais dans l'herbe observant ainsi le ciel. J'avais toujours aimé observer l'immensité du ciel, généralement ça m'apaiser. J'entendis une douce mélodie comme un air de violon non loin d'ici. La musique était magnifique et je me demandais si je n'étais pas entrain de divaguer mais visiblement les musiciens étaient vraiment partout.

Close your eyes, let your spirit start to soar

Lorsque je m'étais réveillée ce matin là, j'eus la tête lourde. Il fallut plusieurs secondes pour que mes sens ne se retrouvent. J'avais plutôt mal dormi cette nuit là et je ne me souvenais pas avoir rêvé. Ce fut ma mère qui me leva. Oh, bien entendu, j'avais de quoi vivre toute seule mais je n'arrivais pas à me soustraire à l'idée de la quitter pour l'instant. Elle avait besoin de mon aide, parce que mon père n'était pas souvent à la maison. Surtout que récement, sa jambe droite ne fonctionnait plus très bien et elle ne pouvait plus faire de choses. Il fallait donc que je sois là pour elle.

La matinée s'était plutôt bien passée bien que je trouvai quelques difficultés pour me lever. Je regardai le réveil en soupirant et en me demandant pourquoi est ce que les humains devaient se lever chaque jour que dieu faisait. Pourtant, je n'avais pas d'horaires à respecter, seulement que je sois là pour le cours que je devais donner à dix heures et demi à dame de la quarantaine désirant apprendre à jouer le violon elle aussi. Mais j'avais décidé de prendre de l'avance pour me préparer et paraitre bien. Je ne savais pas si c'était le soleil qui resplendissait ou si c'était juste moi mais même si je n'avais pas dormi comme il le fallait, je me sentais particulièrement en forme. Comme si aujourd'hui serait une grande journée. Des matins comme ça, où on se sentait en forme sans vraiment comprendre pourquoi.
Après que j'eusse fini de m'occuper des choses à faire à la maison, tel que le petit déjeuner ou encore me préparer, je pris la voiture et allait jusqu'au domicile de ma cliente. Le cours se passa plutôt bien et elle m'offrir même un thé à boire, parce que je n'aimais pas le café. J'aimais sympathiser avec les gens, surtout lorsqu'ils paraissaient ouvert et aimable. J'aimais faire de nouvelles rencontres, j'aimais parler aux gens. Certains avaient l'impression que j'étais une timide de nature. Il n'en était rien! Et même si je subissais parfois quelque échecs, je ne me résolvais pas à abandonner.
Après que je fus payée, je repris le magasin et me décidai à aller manger quelque chose dans la première brasserie que je trouvai lorsque j'arrivai dans le centre ville de Buenos Aire. Ce n'était jamais plaisant de manger toute seule mais de temps en temps, j'appréciai la solitude. Je décidai de manger sur la terrasse. Il y avait des musiciens qui jouait dans la rue et je ne pus m'empêcher de les observer en souriant. Ce n'était peut être pas de la grande musique, et certains trouvaient qu'ils gênaient, mais ce n'était pas interdit et je trouvai cela plutôt bien. Cela mettait de l'ambiance et me mettait de bonne humeur.
Après que j'eusse payé l'addition, je décidai de quitter la brasserie en quête de sensations fortes - à ma façon - . Je n'aimais pas tourner en rond et comme ma mère travaillait et que toutes les personnes que je connaissais n'étaient actuellement pas accessible, je décidai d'improviser. Je tournai un peu en rond avec la voiture en cherchant un endroit où me poser. Un endroit calme si possible, sans trop de bruits ni trop de gens. J'évitai les quartiers peu fréquentables, surtout depuis que j'avais failli me faire agresser il y avait de cela quelques mois. Ce n'était pas la première fois, certes, mais si je pouvais ne pas y aller, je ne prenais pas le risque.

Au final ,je garais la voiture au coin d'une rue dans la vieille ville, pris mon violon sur mon dos et entrai dans le parc. Il était plutôt agréable et je m'y sentais bien. J'aimais beaucoup la nature et les coins verts comme celui ci me plaisait beaucoup. Je marchai sur le chemin rouge caillouteux et cherchai un endroit tranquille où jouer de la musique. Il ne me fallut pas longtemps avant de me décider, puisqu'il y avait un coin que j'appréciai plus que les autres. Celui où j'allais tout le temps. Je l'aimais parce qu'il y avait beaucoup de fleurs à cet endroit. Je remarquai que plusieurs personnes pensaient comme moi. Il y avait aussi un coin d'eau non loin de là et la tranquillité était au rendez-vous, sauf en période de grandes affluences touristiques où plusieurs personnes parlaient différents langages en même temps. Je ne savais pas vraiment quoi penser de la ville. J'avais grandi ici et par ce fait, je l'aimais beaucoup. Mais d'un point de vue objectif, je ne savais pas si c'était l'endroit idéal où vivre. En même temps, quelle grande ville l'était?
Je finis par sortir l'instrument de a pochette et jouait les premiers airs qui me vinrent à l'esprit. J'ignorais si je jouais bien ou mal, parce qu'à partir du moment où je commençai les premières notes, je ne savais plus vraiment ce que je faisais. J'étais transportée. Et je savais que je n'étais pas la seule musicienne à éprouver ce genre de sensation. La musique faisait, avant tout, passer un message. La vivre était encore mieu.
Ce fut sous quelques applaudissements que je terminai de jouer. Quelques personnes me saluèrent et je les remerciai. Je refusai tout argent que l'on voulu me donner et au final, je rangeais le violon dans son étui et décidai de me poser sur un bon, juste à côté d'une personne que je ne connaissais pas. Normal me direz vous, on ne peut pas connaitre tout le monde.

- Il fait drôlement chaud, fis-je remarquer en soupirant et en me passant un bras sur le front. Je tournai la tête vers mon voisin et la première chose que je remarquai à sa vue, c'était qu'il ne semblait pas d'ici. J'ignorais s'il était un touriste, un arriviste ou je ne savais quoi d'autres, ni même s'il parlait le portugais comme je venais de le faire mais avoir des conversations avec des gens, même sur des choses les plus futiles, était habituel pour moi.
"Désolée, je vous embête peut être..." dis-je un peu gênée.

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Layla & Ethan

La musique me berçait et je commençais à m'endormir sous le magnifique soleil de Buenos Aires. Cette ville était surprenante, je n'étais jamais venu et pourtant je m'y sentais déjà comme chez moi. J'avais beau m'être fait volé ma valise rien ne pouvait vraiment venir perturber ce petit moment de quiétude. J'étais bien là, sous le ciel bleu, la musique résonnait dans mes oreilles et je ne pensais à rien d'autre qu'au moment précis. Je me mis à fredonner un air des Beatles que j'adorais et que j'avais dans la tête, Here comes the sun. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle me venait en tête, mais je ne pouvais pas m'empêcher de chanter tout haut les paroles. Un passant me voyant ainsi se demanderais sûrement si je n'étais pas fou, je me fichais pas mal de ce qu'on pourrait penser, je chantais si j'en avais envie. Je me disais que je pourrais introduire un début d'histoire avec ces paroles en tout cas elles collaient très bien avec mon état d'esprit d'aujourd'hui. J'écrivais souvent en fonction de mon état d'esprit, je n'étais sans doute pas le seul à le faire d'ailleurs, mais je ne trouvais pas d'autres moyens d'écrire et jusqu'à présent ça marchait.

J'étais plongés dans mes pensées lorsque j'entendais une voix à mes côtés. Je tournais alors la tête et aperçus une très jolie demoiselle. Je n'avais bien saisi ce qu'elle venait de me dire, ne parlant pas très bien la langue de cette ville. J'avais cru reconnaître le Portugais malheureusement pour moi je ne parlais pas un mot de Portugais et il faudrait que je songe à apprendre les bases si je restais ici et pour l'heure je n'avais aucune envie de partir. Je tentais donc de trouver un moyen de me faire comprendre et surtout de la comprendre. Elle avait un si jolie visage d'ailleurs que je me trouvais un peu bête à rester la bouche ouverte en la regardant et ne sachant que dire. Je tentais malgré tout de lui répondre, peut-être parlait-elle Anglais.

« Je suis désolé, mais je n'ai rien pas compris ce que vous m'avez dit. Parlez-vous Anglais ou Espagnol peut-être ? »

J'avais beaucoup plus de notions d'Espagnol que de Portugais, évidement je connaissais l'Anglais comme ma poche puisque c'était ma langue naturelle si on peut dire. Je me disais qu'il fallait vraiment que j'apprenne le Portugais, ça pourrait toujours m'être utile et puis j'apprenais facilement alors ce ne serait pas long de savoir les bases, j'avais la chance d'avoir l'esprit très agile. Je me demandais même pourquoi je n'avais pas songé avant de venir à l'apprendre. J'aurais pu ainsi plus facilement savoir ce que cette jeune femme venais de dire. J'étais un peu frustré de ne pas pouvoir communiqué en tant normal je parlais beaucoup, parfois un peu trop. Il fallait mettre du siens pour m'arrêter. J'aimais bien raconter ma vie de temps en temps, du moins raconter certaines choses et passer d'autres sous silence. J'ai toujours été très sociale et généralement même sans connaître la langue du pays dans lequel je me trouvais, j'arrivais à trouver un moyen pour discuter avec quelqu'un. J'espérais sincèrement qu'elle me comprenne. Je n'avais pas envie de la laisser s'en aller.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

A Buenos Aires, comme toutes grandes villes je pense, on rencontrait des gens très différents les uns des autres. On pouvait faire d'étonnantes rencontres d'ailleurs et j'en avais déjà fait. La personne que je considérais comme ma meilleure amie, Autumn, était sans doute la rencontre la plus surprenante que j'ai pu faire. Elle avait beau ne pas être comme moi du tout ni partager la même façon de penser que la mienne, je ne pouvais plus me passer d'elle. Elle faisait partie de ma vie et j'aimais beaucoup la voir. Mais elle n'était pas la seule personne dont la rencontre pouvait être étonnante. La plupart du temps, c'était des touristes. J'aimais beaucoup apprendre des autres, surtout venant de personnes de cultures différentes à la mienne. Je les respectais toutes et c'était amusant à quel point certaines traditions de pays pouvait être amusantes à observer.

J'étais venue dans l'unique but de me détendre un peu. Je n'avais rien à faire de mon après midi et j'avais décidé de le passer toute seule. Des jours comme ça où on avait besoin de rien d'autre que d'un peu de solitude. Cela permettait notamment de mettre les choses au clair dans son esprit, de réfléchir ou bien de s'alléger un peu l'esprit. En temps normal, j'aimais bien être en compagnie de quelqu'un. Lorsque j'étais trop seule, cela se ressentait et je ne me sentais pas vraiment bien. Mais là je me sentais de bonne humeur. Il faisait un beau soleil et la journée s'annonçait pleine de vie. D'ailleurs, la fatigue ne se faisait pas encore sentir mais c'était tout moi : j'étais une boule d'énergie vivante. Peut être pas à la façon de la plupart des gens, mais à la mienne en tout cas.

La personne dont je m'apprêtais à m'asseoir à côté fredonnait l'air d'une chanson que je connaissais. Peut être aimait-elle la musique, elle aussi? Même si tout le monde, à peu près, fredonnait des chansons sans forcément avoir la musique pour passion. Mais dans ma tête, ma logique était structurée d'une façon différente. Cette personne, c'était un homme. Je ne savais pas vraiment quel âge lui donner, en même temps, j'étais assez nulle à ce jeu là. Il avait bel allure et son apparence m'avait fait comprendre qu'il n'était pas originaire d'ici. Je ne saurais dire pourquoi, l'intuition peut être. Peut être que je me trompais aussi car moi même, je ne donnais sans doute pas cette impression. Je n'étais pas vraiment typée brésiliennes et même si je n'étais pas la seule, j'avais encore des différences par rapport à la population de ce pays. Peut être l'éducation que mes parents m'avaient donnée, je ne le savais pas. Peut être aussi parce que ma conscience savait que mes origines étaient américaines et que je voyais les choses autrement de par ce fait. Pourtant, je me sentais attachée, comme toute citoyenne de la ville. Après tout, c'était la ville qui m'avait vu grandir.

Néanmoins, je lui avait dit, à cet inconnu, qu'il faisait chaud et que j'étais désolée si je l'avais importuné. Il me toisa du regard et semblait un peu déconcerté et j'ignorais si c'était à cause de quelque chose qui venait de moi ou si c'était juste lui. Puis il finit par prendre la parole en anglais, s'excusant parce qu'il n'avait pas compris ce que je lui avais dit et me demandant si je parlais l'anglais ou l'espagnol. Il devait être un touriste ou... ou quelque chose dans le genre. J'émis un petit rire, non pas moqueur, mais amusé par la situation. Je pris une grande inspiration et finis par lui répondre, en anglais cette fois ci :

"Oui, je parle très bien l'anglais si ça peut vous rassurer [même si je ne savais pas en quoi ça pouvait le rassurer, après tout, ce n'était pas comme si on se connaissait ou qu'on avait à se connaitre]! J'étais en train de vous dire que... enfin.. que j'étais désolée si je vous importunais."

Je l'observais sans vraiment me rendre compte que je le fixais droit dans les yeux. Il n'était pas la première personne à qui je faisais cela, loin de là puisque j'avais pour habitude de le faire. C'était une façon de m'intéresser à la personne que j'avais en face de moi et cela signifiait que j'étais intriguée. Sans compter que, je n'avais jamais vu un regard comme le siens précédemment.

"Vous n'êtes visiblement pas d'ici. J'espère ne pas être indiscrète si je vous demande d'où vous venez." lui dis-je en esquissant un petit sourire. "Vous n'avez pas l'accent américain, vous êtes... britannique?"

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Layla & Ethan

Je ne savais pas vraiment pourquoi mais quelque chose me disait que je ne rencontrerais jamais une fille comme elle dans d'autres circonstances. Il n'y avait que moi pour balbutier bêtement quelques mots afin de me faire comprendre. J'avais de la chance, visiblement cette jolie demoiselle parlait Anglais. God Save the Queen. Un sourire s'afficha sur mon visage. L’anglais était toujours le moyen le plus simple pour se faire comprendre. J'avais de la chance qu'elle le comprenne et qu'elle sache le parler. Je fus même très surpris de son charmant accent. Elle était vraiment très charmante. Son rire résonna dans ma tête comme un échos doux entraînant. J'avais croiser des tas de personnes dans ma vie, mais quelque chose me disait que cette rencontre là était spéciale. J'avais fait un signe de victoire lorsqu'elle m'avait dit qu'elle parlait bien l'anglais. J'étais vraiment rassuré et me disais que j'avais de la chance d'être Anglais. J'étais ouvert bien sur à toute les autres culture, mais je ne serais jamais rien d'autre qu'Anglais ou que j'aille mon cœur était là bas., j'avais un côté assez patriote en fait malgré tout mes voyages il fallait toujours que quelque chose me rappelait le pays d’où je viens et c'était très facile de m'en rappeler. Parenthèse fait cette demoiselle s'excusait de m'importuner.

«Il n'en est rien rassurez-vous. Je ne faisais rien de spécial si ce n'est fredonner Here come the sun. Vous devez sans doute connaître.»

Je me mis alors à chanter le début de la chanson gaiement. J'aimais partager des choses avec les gens. La musique rapprochait tellement de monde que c'était facile d'aborder une conversation en musique. Elle avait deviner que je n'étais pas d'ici. Je lui souris ce n'était pas très difficile de reconnaître mon accent britannique. Je me demandais de quoi j'avais l'air lorsque je parlais une autre langue. J'étais habituer à parler Français, Italien et Allemand, j'ai beaucoup voyagé dans ces trois pays. J'ai mes petites habitudes dans chacun de ces pays et je ne me lassais pas d'y aller souvent. Je devais être beaucoup moins classe que cette jeune femme lorsque je parlais d'autres langue. Je ne m'étais jamais vraiment écouté , même si parfois je donnais des interview en Français ou en Allemand je n'aimais pas entendre le raisonnement de ma voix, j'ai toujours trouver qu'elle se déformait par rapport au moment présent, enfin bref ça c'était une autre histoire.

«God save the Queen, je suis bien Anglais. Je m'appelle Ethan et vous?»

Il était tout naturel que je me présente, j'avais pourtant l'habitude qu'on sache qui j'étais mais en terre inconnue j'aimais pouvoir me présenter de moi même et ne pas entendre dire qu'on savait déjà qui j'étais, au fond les gens me connaissait mal je n'étais pas qu'un écrivain j'étais aussi une personne avide de connaître des gens normaux. J'avais très envie de connaître le nom de cette jeune personne, elle devait être plus jeune que moi, je le pressentais, sans doute au alentour de vingt ans, en tout cas c'est l'âge que je lui donnais. Je n'étais pas devin, j'aimais juste deviné ces choses là. Il m'arrivait souvent de me poser des tas de questions sur des passants et parfois c'est comme ça que je créais mes personnages. Ils arrivaient ainsi de nulle part et se construisais concrètement avec quelques ajustements de ma part. J'aimais fonctionné de cette façon c'était amusant et facile, j’apprenais de plus chaque jour à les connaître plus. J'aime cet instant ou l'on ne sait pas ce qu'il adviendra de la suite d'une journée et c'était exactement ce qui arrivait maintenant. Je la regardais dans les yeux essayant de deviner ses pensées, elle avait peut être des tas de choses à me dire.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

Sauf pour aller une fois dans ma vie à New York, je n'étais jamais sorti du pays. J'avais voyagé dans d'autres villes brésiliennes pour des vacances en famille mais à l'étranger, jamais. Il y avait seulement deux ans, lorsque j'avais rencontré ma famille biologique, que j'avais pu voir ce qu'était les États Unis d'Amérique. Bien entendu, j'avais déjà vu des images, que ça soit en photo dans des livres ou bien sur internet, ou encore dans des reportages à la télévision. C'était une grande ville pleine de monde et vivante. Il y avait plein de choses à New York qu'on ne trouvait nul part ailleurs. J'y avais passé seulement l'espace d'un mois mais j'avais vécu plus en ces un mois que durant toute ma vie entière. J'avais découvert plein de choses, fait connaissance avec du monde et je m'étais plus épanouie que je ne l'étais déjà. Il était prévu qu'un jour, je revienne les voir mais pas pour le moment. Je n'avais déjà pas les moyens financiers, eux non plus et puis nous manquions de temps dans les deux parties.
Néanmoins, je rêvais de faire le tour du monde. Je me promettais qu'étant une fois musicienne accomplie, je pourrais faire une tournée mondiale. C'était une grande ambition mais j'étais persuadée qu'elle allait voir le jour dans un avenir prochain. Certaines personnes étaient susceptible lorsque je leur annonçais mon rêve. Mais on ne pouvait rien avoir sans prendre de risque ou d'essayer. Et peut être que, qui sait, je pourrais commencer à m'épanouir là haut, dans mon pays natal.

En attendant, il ne fallait pas se presser. Il fallait encore travailler dur pour arriver à mes objectifs et je savais très bien que je ne pourrais pas y arriver les mains dans les poches. Cela devait faire douze ans que je jouais du violon sans m'en lasser et ma mère me disait que j'étais sur la bonne voie. Mais, même si j'appréciais son encouragement, tout comme celui de mon père, il était difficile de s'appuyer seulement sur l'avis de ses proches. Même si je ne doutais pas de la sincérité de ma mère, on avait toujours peur que leur avis aille seulement vers celui qui puisse nous faire plaisir. J'avais besoin de quelque chose de solide pour être sur d'aller m'aventurer dans une cour plus grande.

Lorsque je rencontrai cet étranger, cela me fit à la fois drôle et plaisir. Je ne savais absolument rien de lui mais il ne me semblait pas méchant. J'avais une sorte de détection du tempérament des gens et le siens me semblait positif et bon. Je ne me méfiais pas des gens en général, ce qui pouvait être dangereux, néanmoins, lorsqu'ils semblaient trop inquiétant, j'évitai de m'aventurer sur le terrain. Je savais qu'il y avait des menaces partout.
Notre discussion avait bien commencée. L'inconnu m'affirma que je ne l'embêtais pas et qu'il fredonnait seulement Here comes the sun, des Beatles et que je devais sans doute connaitre. Cette remarque m'amusa car en général, je n'étais pas vraiment cliché mais de la part d'un Anglais, écouter ce groupe de musique me semblait évident. Mon sourire s'agrandit un peu plus et je plissai les yeux de curiosité.

"Et si je vous dis que je ne connais pas, j'espère que vous continuiez à m'adresser la parole."

Un petit temps avant d'ajouter.

"Mais il n'est pas question de cela, puisque, effectivement, je connais : Here comes the sun, doudoudou, here comes the sun, and I say it's all right..." chantonnais-je presque instinctivement. Je n'étais pas particulièrement portée sur la culture anglaise mais mon père m'avait fait écouté plusieurs fois certains des albums. Il n'y avait pas que les Beatles forcément et la plupart du temps, c'était de la musique classique qu'il écoutait.

Finalement, mon voisin de banc, si je pouvais dire cela de la sorte, me confirma qu'il était effectivement anglais et se présenta sous le nom d'Ethan. Je me remis à le fixer de la même sorte que je l'avais fait avant de chanter et mon sourire revint, même si j'étais souriante par nature.

"Je m'appelle Layla."
Il était amusant de noter que c'était mon père qui avait choisi ce prénom pour moi suite à la chanson d'un célèbre chanteur et guitariste anglais lui aussi.
Je penchai la tête sur le côté sans vraiment trop réfléchir à quoique se soit. J'étais quelqu'un de particulièrement curieux, ce qui pouvait être bien comme mauvais. En général, je n'insistai pas si c'était quelque chose dont on avait pas envie de me dire, sauf dans les cas les plus importants. Et puis :
"Vous êtes.. intriguant."
Je plissai à nouveau les yeux avant d'ajouter.
"Ça fait longtemps que vous êtes ici?"

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Layla & Ethan

Cette demoiselle avait quelque chose que les autres n'ont pas. Je ne savais pas exactement ce que c'était , mais j'aimais beaucoup être là et discuter de tout et de rien. Je lui souris encore à sa réponse. Comment pourrais-je ne pas lui parler elle était si sympathique. C'était rare de croiser des personnes comme elle. Les gens étaient tellement pressées de tout qu'il n'était pas facile d'avoir un peu de temps avec eux. Ils étaient préoccupés par tellement de choses, l'argent , la famille , l'amour que le temps étaient de plus important et de plus en plus court. Je m'étais rendu compte il y a de ça très longtemps que la vie défile à une vitesse folle et surtout lorsqu'on vieilli. Je n'étais pas spécialement vieux en soit, je n'avais que vingt-sept ans. Ma mère me disait souvent que je devais trouver une femme sinon je risquais d'être sur le banc de touche si on peut dire. Elle voulait le meilleur pour moi et j'avais envie de lui dire que l'amour viendrait quand il serait décider. Elle chantait les paroles de la chanson et sa voix était aussi belle qu'une douce mélodie. J'étais ravie qu'elle connaisse cette chanson, évidement c'était un grand classique mais parfois même les plus grand ne traversaient pas la côté atlantique eux l'avait fait et je rêvais aussi de faire comme eux et de faire découvrir mes livres dans le monde entier mais cela me privait totalement de ma liberté et je refusais de n'être considérer que comme une célébrité et pas comme un être humain tout à fait normal. Elle me dit s’appeler Layla, c'était un très jolie prénom.

«Layla you got me on my knees, Layla i'm beggin darling please ...»

J'avais fredonner cet air d'Eric Clapton connaissant un peu cette chanson que j'avais trouvé très jolie lorsque je l'avais entendu la première fois. J'aimais toute sorte de musique et ne me privais jamais de chanter des airs que j'avais en tête. J'aimais beaucoup la musique et dans une autre vie j'aurais pu être pianiste ou guitariste, cela m'aurait plu. Elle penchait sa tête sur le côté comme une observatrice, je la regardait plus profondément. Elle était vraiment jolie et je ne pensais pas rencontrer une fille comme elle ailleurs. Elle avait l'air d'être intelligente et tellement adorable que j'en restais un moment sans voix. Elle me trouvait intriguant, elle ne savait pas que je pensais la même chose qu'elle. Ce fut lorsqu'elle me demanda si j'étais là depuis longtemps que je lui répondis enfin :

«Oh non je viens juste d'arriver, je me suis perdu en cherchant un hotel.  Je n'avais pas vraiment prévu de venir à Buenos Aires , j'ai choisi ma destination sur un coup de tête alors je n'ai prévu aucune réservation nulle part. Vous pouvez d'ailleurs peut être me conseiller un endroit ? »

Il ne me fallait pas grand chose pour démarrer un voyage, j'aimais l'aventure, ne pas savoir où je dormirais le soir même, c'était surtout pour ça que j'allais toujours dans des endroits différents, j'avais l’avantage évidement d'avoir les moyens de le faire alors j'en profitais. Je n'aimais pas rester toujours au même endroit et avoir une vie bien rangée, bien sur je ne critiquais nullement les personnes qui vivent de cette manière et même je les admire puisqu’elles m'étonnent vraiment.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

Il était évident que je m'étais mise à rougir lorsque le dénommé Ethan s'était lui même mis à chantonner la chanson qui avait orienté mon prénom, comme à chaque fois que l'on me faisait le coup, tel un enfant qui se sentait gêné lorsqu'il lisait un extrait de livre et que son propre nom apparaissait soudainement. Je ne savais pas d'où pouvait provenir cette gêne puisqu'il n'y avait rien de mal à cela ou d’embarrassant. Je déduisais que c'était sans doute le fait d'être interpellée qui créait cette sensation. Il n'y avait que lorsque mon père me la chantait en grattant un peu de sa guitare que je pouvais le regarder avec aisance et admiration. Ce n'était pas un artiste musicien professionnel mais il arrivait à jouer quelques accords ce qui était très bien!
Peut être Ethan était-il passionné par la musique en fin de compte, même si ce n'était pas encore suffisant pour en tirer une telle conclusion.

"... Layla, darling won't you ease my worried mind." continuais-je de chanter juste après lui. Je connaissais forcément cette chanson par cœur, non pas par le nombre de fois où je l'avais écoutée mais plutôt le nombre de fois où on me l'avait chantée. Je finis par un éclat de rire pas très prononcé mais parce que c'était un peu amusant. Du moins, je trouvais cela drôle, ça m'aérait l'esprit et je le partageais avec quelqu'un d'autre.

"Mine de rien, c'est une jolie chanson" dis-je sans aucune prétention puisque je l'aurais pensé même si ce n'était pas mon prénom qui était chanté. Je ne connaissais pas très bien les histoires derrière les chansons mais je savais qu'elle avait été créée pour une femme qui s'appelait comme moi et que c'était une déclaration d'amour.
Puis je reposai mon attention sur lui en lui demandant si cela faisait longtemps qu'il était arrivé en ville. Il me répondit qu'en vérité, il venait tout juste d'arriver et qu'il s'était perdu alors qu'il était en quête d'un hôtel. Cependant, je fus assez surprise lorsqu'il confia qu'il n'avait pas vraiment prévu d'aller à Buenos Aires et que l'idée lui était venu sur un coup de tête. Je haussai les sourcils en me demandant quelle personne il pouvait bien être pour agir de cette façon car moi même je réfléchissais à chaque destination de mes voyages lorsque j'en faisais un. Mais je ne portais aucun jugement. Chaque personne était telles qu'elles étaient et si cela me plaisait, tant mieux, si cela ne me plaisait pas, tant pis. Et en plus, je n'avais pas pour habitude de penser quoique se soit sur des détails qui pourraient ne pas être vrais.
Puis il me demanda si je pouvais lui conseiller quelques endroits. Je me mis à réfléchir rapidement avant de pouvoir lui répondre.

"Mais bien sur et si vous avez besoin, je pourrais faire office d'une sorte de... guide. En attendant, si vous êtes à la recherche d'un hôtel sympa, peut être que le Patio de Madero pourrait vous satisfaire. Je n'y suis jamais allé mais j'ai entendu de bonnes critiques dessus."

Je marquai un temps d'arrêt afin qu'il assimile cette information bien que j'avais plusieurs questions en tête à lui poser. Et lorsque je jugeais le temps arrivé, je repris la parole :

"Qu'est ce qui vous as fait venir ici exactement? Si vous êtes là sur un coup de tête, qu'est ce qui vous a fait décidé ici plutôt qu'un autre endroit? Est ce que vous voyagez souvent?"
Je me tus en me rendant compte que je défilai mes questions comme un interrogatoire de police alors que mon intention n'était pas là. Je m'excusai doucement, un peu embarassée d'être bien trop curieuse à son égard.

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Layla & Ethan

Cette demoiselle était décidément très surprenante. Son rire résonnait comme un échos dans mon cerveau. Il n'y avait rien de plus jolie que le rire d'une femme. Elle chanta la suite de la chanson, son nom venait sûrement de là. C'était originale, courant mais original. Je n'avais jamais su d’où venait mon prénom. Je n'avais jamais demander non plus. J'avais toujours eu du mal à parler à mon père et ma mère préférait me couver plutôt que de répondre à des questions. Je ne parlais pas tellement de la famille, je ne parlais à vrai dire de très peu de choses avec eux surtout avec mon père qui restais enfermé dans son laboratoire, ma mère elle aimait m'entendre dire que tout allait bien alors je lui disais ce qu'elle voulait entendre. C'était peut dire que c'était une jolie chanson, c'était une magnifique chanson, une magnifique musique avec des paroles tout aussi magnifiques.

Elle m'indiqua un nom d’hôtel me le conseillant. Je prenais note dans ma tête de cet endroit, ce n'allait pas être simple pour le retenir, il fallait que je le note quelque part si je ne voulais pas l'oublier. Je sortis un stylo de ma poche que je gardais toujours au cas ou l'inspiration revenait. Je notais alors sur le dos de ma main le nom de l’hôtel qu'elle m'avait conseiller. Elle avait l'air de quelqu'un qui a des questions à poser. Il était vrai que voyager sur un coup de tête pouvait paraître étrange et tout le monde ne pouvait pas le faire. J'avais cependant la possibilité de le faire et je ne m'en privait pas. J'aimais ne pas savoir où aller, j'aimais visiter de nouveau endroits et découvrir le monde. Je m'étais attendu à des questions et elle me demanda alors pourquoi j'étais là et si je voyais beaucoup. Je souris ne sachant pas trop quoi lui répondre, surtout pour sa première question. J'aurais pu choisir l'Italie comme l'Inde et pourtant j'avais décidé de venir à Buenos Aires. Je lui répondis donc d''abord à la deuxième questions.

«Je ne m'arrête jamais de voyager, j'étais à Londres il y a quelques heures, en France il y a quelques jours, à New York il y a un mois.»

Je ne cherchais pas à me venter ni autre, je voulais juste lui faire comprendre que je ne restais jamais au même endroit très longtemps. Je mis un moment à trouver la réponse à sa première question. J'en connaissais un peu les raisons , mais je ne savais pas vraiment s'il y en avait d'autres. Ça pouvait paraître étrange mais je ne choisissait jamais à l'avance ou j'allais.

«Je ne sais pas trop pourquoi j'ai choisi Buenos Aires, peut être parce que ma mère est née ici, peut être parce que j'avais besoin de me poser dans un endroit que je ne connais pas, j'ai besoin de retrouver l'inspiration et ici je pense que tout peu arriver.»

L'inconnu me poussait à voyager, je voulais voir jusqu’où je pouvais aller pour trouver l'inspiration.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

Mon rêve était de voyager. Faire le tour du monde, rencontrer des gens, manger différentes cuisines, partager de nouvelles choses. La seule chose que je pouvais faire dans l'état actuel des choses, c'était de me contenter de regarder les images à la télé. Ce n'était pas grand chose me direz vous, mais c'était déjà bien! Seulement, j'étais convaincu qu'un jour arriverait le moment où je ne me contenterais pas seulement de regarder, je le vivrais moi aussi. Parfois, je rêvais d'aller dans des endroits surprenants, me voir m'aventurer dans la jungle avec les animaux, les cascades et tout le tralala. Je savais que la forêt amazonienne n'était pas non plus très loin mais pour être honnête, je ne prenais jamais le risque de m'y aventurer dans un guide compétent car c'était dangereux et qu'on pouvait faire de mauvaises rencontres.

Lorsque Ethan me dit qu'il voyageait beaucoup, j'étais impressionnée. Je me disais aussi qu'il devait avoir beaucoup de moyen pour se permettre d'aller à autant de ville dans le monde. Il disait cela avec naturel, comme s'il avait l'habitude de le faire. Peut être n'étais-ce pas le cas mais la façon dont il le disait me le faisait penser. Peut être gagnait-il beaucoup d'argent pour avoir le droit à voyager autant et si c'était le cas, c'était qu'il devait faire un travail admirable. Je n'osais pas vraiment lui poser trop de question de peur que cela ne dérange. Il y avait des personnes comme ça qui m'avait demandé d'arrêter car je devais trop curieuse et que cela gênait, ce que je pouvais comprendre. De plus, cela faisait seulement quelques minutes que nous avions commencé à converser tous les deux et il avait tout le loisir de partir quant il voulait.

Néanmoins, je profitais de l'occasion des voyages pour lui poser la question sur ce qu'il faisait dans la vie car peut être étais-ce lié.

"Pour voyager autant, exercez vous un métier qui se rapproche.. du voyage?" lui demandai-je en essayant d'être claire sans trop savoir si je l'étais. "Enfin, je veux dire... pour voyager autant, j'imagine que vous trouvez aisément les moyens mais peut être que je me trompe."

J'esquissai cette fois ci un petit sourire gêné en haussant les épaules et en retirant quelques mèches de ma frange qui me dérangeait pour voir.
Enfin, il me répondit qu'il ignorait pourquoi il avait choisi cette destination plutôt qu'une autre. Il me dit que c'était peut être parce que sa mère était née ici ou bien qu'il voulait se poser dans un lieu qu'il ne connaissait pas. Alors vint cette nouvelle question qui s'échappa automatiquement :

"Vous comptez rester combien de temps?"
A l'entendre parler, il ne semblait connaitre personne d'ici. Il était venu sur un coup de tête et cherchait même un endroit pour se loger. Je me disais que peut être allais-je le revoir le temps de son séjour pour lui montrer un peu.
"A moins d'avoir d'autres projets, je pourrais, si vous le voulez, vous montrer un peu la ville. Il y a aussi les offices de tourismes et les tour en bus et... enfin, c'est une grande ville alors forcément... mais si jamais vous avez envie de voir des gens ou quoique se soit..."
C'était peut être un peu fou de proposer une telle chose à quelqu'un rencontré si rapidement. Mais j'avais le sens de la parole mais surtout de l'aide. J'y avais toujours été confronté avec ma mère et je n'hésitais pas une seule seconde à le faire dès que l'occasion se présentait.

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Layla & Ethan

La vie réserve parfois de drôle de surprise, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre avec elle, tantôt elle vous offre des possibilités telle que vous n'en aurez jamais plus après et le jour d'après elle vous poignarde dans le dos. Elle a un sacré pouvoir sur nous et pourtant nous avons tous notre mot à dire, tout ça pour vous dire que je n'aurais jamais songé jusqu'à aujourd'hui penser à cette rencontre, penser à visiter ce pays. Je n'étais pas très explicite quant à mes choix de voyages, ni même à mes intentions, je voulais juste voir des choses nouvelles et ici tout l'était pour moi. Les gens étaient à première vu bien plus dynamique et différents que tous les autres lieux au j'avais été, si ce n'est New York mais rien n'est comparable à la pomme verte, chaque ville à son petit plus et j'ai toujours pensé que c'était les habitants qui faisait le tout. J'aimais évoqué mes différents voyages et ne me sentais pas gêner de montrer que j'avais les moyens de le faire, je ne le cachais pas mais ne l'exposais pas forcément non plus et n’incitais pas sur ce détail. Layla me demanda alors ce que je faisais comme métier, elle avait deviner que je devais être aisé pour voyager ainsi. Je lui souris et lui répondis gentillement.

«Je suis écrivains, mais mon père est assez riche et je voyage depuis que je suis enfant. J'ai besoin de voir le monde pour être bien. L'aventure me permet souvent de voir la vie des gens et ainsi de pouvoir écrire mes romans.»

Je savais que certaines personnes avaient un peu honte d'afficher leur richesses aux yeux du monde, pour ma part j'avais un rapport avec l'argent un peu particulier, je savais que du jour au lendemain on pouvait tout perdre alors je n'hésitais pas à en profiter aujourd'hui pour ne rien regretter. Ma mère me disait souvent que tout ne tenais qu'a un petit fil et que nous avions la possibilité de le tenir ou de l'abandonner, j'ai toujours trouvé qu'elle avait raison. Layla avait l'air un peu gênée de parler d'argents, beaucoup de gens l'était. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais comme tous ces autres fils à papa égoïstes et capitaliste. Il m'arrivait de partager mon argent en faisant des dons à des associations qui me tenaient à cœur, quand un projet me plaisais je n'hésitais pas à investir. Je voulais la rassurer et ne pas la faire fuir surtout, c'est pourquoi je lui dis.

«Mais si ça peut vous rassurez, je n'ai pas besoin de mon père pour m'aider. En fait je préfère qu'il ne se mêle pas de mes affaires. Je suis venu ici, en tant que simple touriste et avoir un peu de tranquillité, de pouvoir aussi avoir une vie privée.»

Je ne cherchais pas à faire une promotion de mon livre ici, certes je connaissais une éditrice du coin qui d'ailleurs m'avait éditer la toute première fois, mais le livre restais peu diffusé par ici, et ça m'allais très bien. J'aimais de temps en temps garder l’anonymat. Son sourire même si elle paraissait gênée était adorable, il me faisait penser à une petite fille prise en flagrant délit. C'était assez étrange d'ailleurs que j'ai cette image de petite fille devant les yeux, parce qu'elle était une femme et qu'elle était d'ailleurs magnifique. Elle me posa d'autres questions, à savoir combien de temps je resterais, je n'avais pas la réponse à la question. Je pouvais rester une, semaine, deux semaine, un mois. Tout dépendait du temps que j'aurais besoin. Je la regardais dans les yeux et lui dit:

«Je ne sais pas vraiment, si je me plais il se peut que je reste plus longtemps que je ne le pense.»

Elle me proposa de me guider à travers la ville. Je trouvais l'idée superbe. J'avais beau la connaître depuis peu de temps, je savais que je pouvais lui faire confiance. Je n'étais pas très difficile à convaincre et j'aimais sa compagnie alors autant apprendre à la connaître mieux, d'ailleurs on ne parlait que de moi depuis un moment et je ne savais pas grand chose d'elle, je lui demandais donc:

«Et vous alors Layla, que faites vous dans la vie?»

Je lui souriais l'incitent à ne pas avoir peur de me répondre.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

Pour être honnête, j'enviais un peu la condition d'Ethan, cette toute nouvelle rencontre avec qui je discutais depuis un bon quart d'heure déjà. C'était bizarre comme on pouvait apprendre d'une personne en si peu de temps. L'ambiance était telle qu'elle me donnait l'illusion de le connaitre depuis toujours. Il n'était pas la seule personne à qui cela me le faisait, cela dit, ce n'était pas donné à tout le monde. Mais c'était agréable, très agréable. Et le fait qu'il puisse voyager aussi librement était un réel avantage qui me rendait un peu jalouse. Ce n'était pas propre à lui, mais mon rêve était de visiter plusieurs pays moi aussi et que, pour le moment, je n'étais pas allé à de nombreux endroit en dehors du brésil.

J'appris alors qu'il était écrivain et qu'il voyageait depuis longtemps. J'esquissai un petit sourire, pour cacher ma jalousie, mais surtout d'admiration. Il avait de la chance, une chance que je n'avais pas et c'était comme ça. Je n'avais à plaindre rien ni personne, c'était juste que je n'avais pas la même vie. Et peut être avais-je autre chose qu'il n'avait pas lui. Nous étions tous différents après tout. Néanmoins, il écrivait des livres que je n'avais moi même pas lu. L'idée d'aller regarder à la librairie si je pouvais en trouver un me traversa l'esprit, bien évidement. J'ignorais s'il était un écrivain célèbre de quelconque manière, ou non, mais j'étais curieuse de savoir ce qu'il pouvait écrire. Il ajouta aussi que l'aventure lui permettait aussi de voir la vie des gens et de pouvoir ainsi écrire ses livres. Je le fixai à nouveau en manquant de soupirer d'admiration.

"Vous en avez de la chance" finis-je alors par dire sans détacher mon regard du siens. "Où êtes vous déjà allé à part la France et les États Unis?"

Et lorsqu'il me raconta qu'il n'avait pas besoin de son père pour voyager, qu'il se débrouillait très bien tout seul et qu'il préférait que son père ne se mêle pas de ses affaires, j'échappai un petit rire. Puis je hochai les épaules avant de passer une nouvelle fois ma main dans mes cheveux pour arranger une mèches qui me dérangeait.

"Rassurez vous?" répétai-je. "Allons, je n'étais pas inquiète du tout et je ne portais pas non plus de jugement sur votre situation, si cela, en revanche, peut vous rassurer. Je ne suis pas ce genre... de personne. Si vous avez besoin de tranquillité alors... vous êtes tombé pile poil! Ici, on s'amuse beaucoup et il y a beaucoup de choses à faire aussi. Mais... je vous comprend. "

Je décidai de regarder devant moi, sans vraiment regarder. Puis je reposai à nouveau le regard sur lui. Je ne l'avais pas vraiment bien vu en réalité et jusqu'ici, je n'aurais su le décrire. Il avait certes, fier allure, mais il avait quelque chose. Il dégageait une chose et c'était sans doute une des raisons pour laquelle je lui adressai la parole de façon aussi aisée. Il était bien habillé, les cheveux courts, châtain clair. Il n'était pas particulièrement beau mais il avait beaucoup de charme et il était agréable à regarder. Je n'avais encore jamais croisé un homme comme lui auparavant et je devais admettre qu'il était plutôt plaisant.

«Je ne sais pas vraiment, si je me plais il se peut que je reste plus longtemps que je ne le pense.»
- Hein?
Je sursautai en me rendant compte de mon absence puis je décidai de me réveiller une bonne fois pour toute. Je me souvins alors rapidement de la conversation que nous étions en train d'échanger et je me rappelai donc qu'il était ici juste pour un certain temps et que je lui avais demandé combien.

"Oh euh.. oui, je vois. Eh bien... j'espère que vous vous plairez. Mais je n'ai pas vraiment de doute là dessus."

Je ne savais pas comment je m'y prendrais pour lui faire voir un peu la ville. Mais j'étais déterminée à le faire. De toute façon, ce n'était pas comme si j'avais beaucoup de travail à faire et puis, cela pourrait sans doute me permettre d'avoir d'autres discutions agréable à partager.
A ce sujet, il me demanda ce que je faisais de beau dans la vie. Je me frottai l'arrière de la tête un peu gênée mais je réussi tout de même à trouver quoi lui répondre.

"Eh bien... je suis musicienne, comme vous avez sans doute pu le remarquer" répondis-je en lui indiquant l'étui de mon violon d'un signe de la tête. "Je joue parfois dans des salles et je donne aussi des cours. Et il m'arrive aussi d'aider ma mère à distribuer des repas chaud à des personnes défavorisées. Ma mère est... très bonne cuisinière."
Je décidai de m'arrêter là. J'avais la sensation que ma vie était beaucoup moins impressionnante de la sienne et c'était assez gênant. Plus je parlais, plus j'avais le sentiment de m'enfoncer. C'était comme si j'avais une vie morose et banale. Pourtant... pourtant, j'avais ma propre vie. L'histoire de moi, en quelques sortes.
"Enfin... je n'ai encore jamais fait quelque chose d'extraordinaire mais... en ce qui concerne la musique, je me débrouille plutôt bien."

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Layla & Ethan

J'avais effectivement de la chance. J'étais né sous une bonne étoile et pourtant je gardais la tête bien droit et l'esprit toujours en garde. La vie réserve bien des surprises autant rester droit et près à toute alternatives. Nos regards ne se quittaient plus et je sentais qu'elle m’enviait. Je n'avais pourtant rien de vraiment enviable, si ce n'est le fait de pouvoir voyager bien sur, mais si je n'avais pas ça, je ne sais pas vraiment ce que je serais aujourd'hui. Mes parents n'étaient pas vraiment les plus heureux du monde et leur divorce qui avait la une des journaux ne m'avait jamais enchanté. La richesse fait parfois perdre la tête et je me disais qu'il valait mieux que je reste sur le droit chemin. Elle me demanda où j'avais déjà voyager. C'était enfin une réponse que je pouvais assurément lui fournir.

«Un peu partout en Europe. L’Italie, L’Allemagne, la France, la Russie, l'Espagne. J'ai surtout voyager de côté là de l'Atlantique et rarement en Amérique sauf New York que j'ai récemment visité.»

J'ai toujours préférer rester du côté de l’Europe, en grande partie parce que je n'aimais pas tellement savoir qu'il y avait un océan sous mes pieds lorsque j'étais dans l'avion. Le plus étrange c'était qu'en vol au dessus de la terre je n'avais pas ce sentiment de peur, mais au dessus de l'océan c'était différent, je comparer toujours cet océan comme un grand vide et c'était sans doute ça qui me terrifiait. Son rire était vraiment agréable a entendre, même si je ne savais pas tellement pourquoi elle riait, je le compris lorsqu'elle me dit qu'elle n'avait nulle intention de juger ma situation. Je souris en retour c'était tant mieux. L'argent fâchait facilement les gens et je ne voulais pas que cela arrive avec elle. J'étais rassurée de savoir que l'endroit était tranquille et qu'il y avait des tas de choses à faire pour s'amuser. Elle me comprenait, je lui souris à nouveau. Elle avait vraiment tout pour me plaire. Je ne savais pas pourquoi il avait fallut que je traverse un océan pour trouver quelqu'un comme elle, une personne qui puisse me comprendre.

Elle avait l'air pensive et je me demandais bien à quoi elle pouvait bien songer. Elle sortie de sa rêverie et espérait que je me plairait ici. J'avais le sentiment qu'elle souhaitait que je reste. Je verrais tout ça en temps voulu, mais pour le moment je n'avais pas l'intention de partir. J'étais bien ici. Elle me dit alors être musicienne, un petit air étonné s'afficha sur mon visage. Il était pourtant vrai qu'elle avait son violon avec elle, mais je ne m'étais pas dit que c'était son métier et sincèrement elle jouait vraiment bien. Je finis par lui sourire et lui dire:

«Vous êtes vraiment douée très chère, pourriez vous me jouer un petit air si vous le souhaitez?»

J'avais très envie de l'écouter à nouveau et de la regarder simplement jouer. Elle disait ne rien avoir fait d’extraordinaire. J'étais sur du contraire. Je lui répondis alors :

«Vous savez vivre est extraordinaire et vous vivez. »

Je lui lançais un petit sourire. Cette façon de voir les choses m'avait toujours poussé à tenter de faire le mieux que je peux pour remercier cette vie, il y a tellement de monde qui s'éteint jour après jour que vivre devenait vraiment une aubaine.

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Close your eyes, let your spirit start to soar

Je ne m'en rendis pas compte de suite, mais lorsque Ethan m'informa qu'il avait été à New York ces dernier temps, il eut un éclat dans mes yeux. Comme si, soudainement, on m'avait arraché à un mauvais rêve. Ou plutôt, comme s'il m'avait interpellée. Je retrouvai rapidement mon calme intérieur et me remit à sourire béatement. Autumn me disait souvent que j'avais l'air d'une idiote à sourire sans cesse mais c'était dans ma nature et contre moi.
Peu importe, j'étais d'autant plus impressionnée, même si, en vue de ce qu'il m'avait dit, cela ne pouvait pas vraiment m'étonner. Néanmoins, pour une personne comme moi, c'en restait pas moins admirable.

"Oh, tout ça... décidément! J'aurais aimé allé à autant d'endroit que vous! Mais.. ce n'est pas le cas. Mais un jour, ça le sera! J'en suis certaine et je compte bien y parvenir! C'est.. mon plus grand rêve."

Faire une tournée mondiale. Je ne cherchais pas la célébrité à tout prix, juste jouer dans différent endroits et que les gens apprécient ce que je fais. Je savais aussi que je ne pouvais pas plaire à tout le monde car chacun avait ses propres gouts mais j'espérais satisfaire un maximum de personne. Je m'entrainais dur chaque jour pour cela et il était évidement question que ce dur travail de labeur porte un jour ses fruits. Je ne désespérai pas, et ce n'était d'ailleurs pas mon genre.
Je me rendis compte que j'avais levé les deux poings en signe de détermination et d'ambition effervescentes dans mon cerveau et je me calmai bien vite avant de paraitre pour une idiote accomplie.

Au final, Ethan me complimenta sur ma façon de jouer du violon, ce qui, au passage, ne manqua pas de me faire rougir, puis il me demanda de lui jouer un morceau. Je ne sus pas trop comment réagir suite à cette brusque demande puis haussai les épaules.

"Oh mais oui, bien sur!... que voulez vous que je joue?"

Tant bien que ce pouvait être dans mes cordes. Je n'étais pas non plus une grande professionnelle au point de tout connaitre par cœur, loin de là, mais je savais faire plusieurs choses au violon.
En vint le moment où je dis que je n'avais rien d'extraordinaire. La réponse de mon voisin me fut assez étonnante. Je restai quelques secondes à le regarder sous l'expression de la surprise avant d'esquisser à nouveau mon sourire légendaire.

"Oui, vous avez raison." finis-je par dire. "Mais ce que je voulais dire par là c'est que... je n'ai rien fait dans ma vie qui puisse.. vous savez... être utile à la société. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer. Ce que je fais c'est... banal mais ce n'est pas un reproche contre moi même non plus. Un jour arrivera mon moment de gloire, j'en suis certaine. Tout comme la votre."

Cela me semblait bizarre de dire de telle chose à une personne que je ne connaissais pas. Sans doute mon aisance à lui adresser la parole qui me poussait à agir de la sorte.
Je penchai la tête vers le bas pour ne pas montrer à quel point je rougissais. Une question bête me traversa l'esprit et je décidai de la poser tout de même.

"Dites moi Ethan.. est ce que je vous reverrais après que nous nous séparerons?"
Je ne l'avais pas posé d'une voix forte mais il demeurait pas moins que j'appréciai beaucoup cet homme qui éveillait ma curiosité plus que n'importe qui d'autre. Il était un peu mystérieux à mes yeux et son calme me tranquillisait. J'aimais beaucoup les gens comme lui.

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Layla & Ethan

Voyager me permettait d'apprendre beaucoup de choses, sur moi-même, mais surtout sur les autres, c'était ce que j'aimais par dessus tout, avoir ce rapport si particulier avec les gens, avec les civilisations différentes et la vision du monde de chacun. D'un endroit à l'autre rien n'était pareil, il pouvait y avoir des ressemblance certes, mais ce n'était jamais la même chose d'un bout à l'autre du pays. Les rencontres que j'avais faite me permettait d'être vivant et d'avoir quelque chose en plus, de pouvoir me mêler parfois à leur vie et eux devenait des personnages clé de mes histoires. C'est en découvrant le monde et les gens que je pouvais si bien décrire ce que je voyais. Je voyais dans les yeux de Layla qu'elle rêvait de voyage et d'aventures. Visiblement son rêve était d'aller à New York. J'aimerais pouvoir réaliser son rêve et lui faire découvrir ce pays. Si un jour je pouvais lui faire ce cadeau je n'hésiterais pas. Il était rare que je trouve en une personne tout ce que je cherchais et Layla était de celles-là. Elle avait un côté si ouvert et je décernais en elle une grande générosité, si je pouvais rendre heureuse des personnes aussi belle intérieurement, et pour son cas extérieurement aussi, alors je n'hésiterais pas à le faire.

«Je suis sur que vous irais un jour là-bas. Votre rêve est réalisable et je vous souhaite d'y parvenir.»

Ses joues devinrent rouge lorsque je lui demandais de me jouer un morceau. Cette timidité soudaine lui donnait un air des plus charmant. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais entendre, juste la mélodie des cordes contre la baguette . J'aime beaucoup la musique, notamment le violon et le piano aussi, j'ai tenté une fois d'en faire, malheureusement c'est comme pour le chant, je suis nul.

«Oh ce que vous voudrez, la mélodie que vous connaissez le mieux si vous le souhaitez. »

Je ne voulais pas qu'elle soit intimidé par cette demande, c'est pourquoi je préférer la laisser choisir après tout elle était maître de son violon et donc de ses choix de chanson. La suite de sa phrase me laissa admiratif et me conforta dans ce que j'avais dis au départ. Elle était vraiment une belle personne. J'en croisais de temps en temps des gens comme elle qui souhaitaient améliorer les choses et faire le bien, mais pas avec autant de conviction qu'elle. Cette rencontre me donnait beaucoup d'information et me permettait de penser que chaque personnes est bien différente des autres. J'en ai toujours été persuadé, mais parfois il m'arrive d'avoir des doutes quand je vois certaines personnes et en voyant Layla ma première pensée se concrétisait.

«Je comprends ce que vous voulez dire, je souhaite la même chose que vous très chère. »

C'était étrange et perturbant cette ressemblance d'esprit. Ça ne m'était jamais arrivé de croiser quelqu'un qui pense exactement pareil que moi et c'était agréable, c'est comme un alter ego et ça dernière question me laissa pensif. Je finis par lui répondre au bout de quelques secondes de réflexion.

«Je l'espère sincèrement, si vous voulez pour que l'on reste en contact nous pouvons échangez nos numéros qu'en pensez-vous?»

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